Du sport à l’écriture : François-Henri Désérable au CDI le 18 octobre 2019

L’écrivain François-Henri Désérable, en résidence à la Villa Marguerite Yourcenar, est venu au lycée ce 18 octobre.
Afin de préparer la venue de l’auteur, les élèves avaient travaillé à partir d’extraits du roman «Un certain monsieur Piekielny» (2D4 ) , de la nouvelle «Le plus grand esprit du siècle dernier» extraite de l’ouvrage «Tu montreras ta tête au peuple» (2D4 et 2D2), et d’extraits du roman «Evariste» (2D2). Différentes affiches et plusieurs travaux d’écriture avaient été réalisés.
La rencontre avec les 2D4 de monsieur Petel a permis aux élèves de poser des questions à l’écrivain: partage-t-il l’avis de Daniel Pennac sur les droits imprescriptibles du lecteur?
François-Henri Désérable a pu à cette occasion faire partager son amour des livres « La lecture peut enrichir considérablement la vie» , «Il faut que la lecture reste un plaisir», «Oscar Wilde parlait du plaisir de la relecture d’un livre», «La littérature, c’est la tessiture d’une voix à l’écrit».
L’auteur évoque aussi la vérité romanesque, qu’il différencie de la vérité.Il parle de la genèse de son roman «Un certain monsieur Piekielny», de «La promesse de l’aube» de Romain Gary. Il conseillle «La vie devant soi» de Romain Gary.
Quant à la rencontre avec les 2D2 de monsieur Davenne, elle prend tout de suite des accents sportifs. Il est vrai que notre auteur fut aussi en Pôle espoir ,fut joueur professionnel de hockey sur glace, et que la classe accueille de nombreux sportifs. La place du sport, de la lecture, de l’écriture dans sa vie se mêlent à cette rencontre et surprennent les élèves. L’écrivain évoque l’aspect individuel, solitaire, de l’écriture, à l’inverse de la foule qui gravitait auparavant autour du sportif. Le métier d’écrivain est une reconversion qui aiguise la curiosité des élèves. François-Henri Désérable leur parle de la « jubilation » qu’il éprouve à écrire. « Transmettre une émotion…une émotion qui peut se transmettre à posteriori », puis il explique comment se répartit la somme que rapporte la vente d’un livre, entre écrivain, libraire, éditeur et fabricant.
Son dynamisme a captivé nos élèves. Qui sait, d’ici quelques années certains se mettront-ils à
écrire , peut-être des articles sportfs, peut-être des nouvelles…
Pour tous, cette rencontre aura construit le lien entre lecture et écriture, lecteur et écrivain, et donné ainsi forme à l’imaginaire.

Article écrit par Carole Durant