Des Savoirs à DUNKERQUE

Lundi 23 janvier 2017 à 18h00

à l’Université du Centre de la Citadelle à DUNKERQUE, l’association[* Des Savoirs à DUNKERQUE*] organise une conférence :

Famille en situation migratoire et recomposition des rapports de genre et de génération.

par [**Abdelhafid Hammouche*] qui est sociologue, professeur des Universités à Lille 1. Il est membre du comité de rédaction de Hommes&Migrations et de plusieurs autres revues (Raison présente, …). Ses recherches actuelles portent sur les dynamiques sociales et l’action publique dans l’espace urbain après des travaux sur la famille en situation migratoire (mariage, couple, rapports de génération et rapports de genre, engagement public).

La recherche qu’il coordonne depuis 2010 implique des chercheurs français, brésiliens, japonais et s’inscrit dans une sociologie de la ville pour questionner l’urbanité et la gouvernance des espaces urbains. L’objectif est d’éclairer les manières de vivre la ville et les systèmes d’action pour la gouverner en déployant une approche comparative qui permette d’analyser les dynamiques sociales dans les espaces emblématiques de villes comme Lille (France), Fortaleza (Brésil) et Yokohama (Japon).

Famille en situation migratoire et recomposition des rapports de genre et de génération.

Les questions migratoires en France seront traitées à partir des dynamiques familiales. Il s’agira d’analyser les processus de recomposition en tenant compte des conditions d’émigration puis d’immigration. Nous verrons de la sorte comment se définissent les rôles et les statuts dans deux contextes (celui du départ, celui de l’implantation) en nous appuyant sur l’étude des migrations depuis le Maghreb et leur installation en France dès années 1960 à aujourd’hui. Cette relative longue durée permettra de mettre en relief les évolutions et les tensions relatives à la définition des comportements attendus dans les rapports entre femmes et hommes, entre enfants et parents.

Une telle approche devrait contribuer à ne pas ignorer les traits culturels, sans produire un enfermement dans une culture donnée, dès lors qu’on les contextualise. Il en va de même pour la notion de migration pour peu que l’on questionne l’idée même de projet en interrogeant l’horizon que se donnent les personnes concernées et les rapports qui se nouent avec leurs environnements.